Mathématiques et Physique-Chimie dans la voie professionnelle

Un cycle de formation traitant des sciences cognitives de l’apprentissage est disponible sur la plateforme M@gistère. Ce cycle est composé des modules suivants :

• Enseigner avec les sciences cognitives
• Mémoire et mémorisation
• L’attention pour mieux apprendre
• La compréhension
• Le cerveau de l’élève en action
• Métacognition et évaluation
• Les sciences cognitives dans l’école

Chacun d’entre eux s’appuie sur les travaux de la recherche et permet de mettre en lumière des modalités pédagogiques qui soutiennent l’apprentissage des élèves.

Comment s’inscrire ? En autonomie sur M@gistère, dans les formations en libre accès.

Qu’est-ce que les sciences cognitives ?
Les sciences cognitives, appelées aussi sciences de la cognition, s’intéressent à la nature, la structure et la formation de la connaissance. De nombreuses autres disciplines, comme la psychologie scientifique, les neurosciences, les sciences computationnelles, en font partie.
Quant aux neurosciences, elles consistent à comprendre et à expliquer le fonctionnement du cerveau humain.
Par conséquent, les neurosciences cognitives constituent un domaine de recherche qui a pour objectif d’identifier et de comprendre le rôle des mécanismes cérébraux impliqués dans les différents domaines de la cognition, comme les apprentissages.

Pourquoi s’appuyer sur les sciences cognitives ?
Un choix pédagogique est généralement motivé par une intuition, une croyance, une observation… Cependant ce choix est également soumis au biais de confirmation. C’est pourquoi il est intéressant de se tourner vers une science, d’une part, basée sur les preuves et, d’autre part, qui suit une méthode expérimentale stricte (prétests et post-tests, immédiats et différés, utilisation d’un groupe témoin).
Ainsi, les apports des sciences cognitives permettent de répondre à deux questions :

• Pourquoi certaines situations d’apprentissages sont-elles plus efficaces que d’autres ?
• Pourquoi certaines pratiques pédagogiques ont-elles plus d’effets que d’autres sur les apprentissages des élèves ?

Quelques points d’attention
Ce regard tourné vers les sciences cognitives ne doit pas pour autant nourrir une opposition binaire avec les sciences de l’éducation. Au contraire, il s’agit plutôt de venir questionner, expliciter, comprendre et vérifier des pratiques et des certitudes qui sont l’héritage de plusieurs décennies d’apports issues des sciences de l’éducation.
Autrement dit, il convient d’instaurer un dialogue entre ces deux sciences dans une perspective d’évolution plutôt que de révolution. Cela se traduit par une liaison renforcée entre la classe et le laboratoire de recherche, c’est-à-dire, entre le praticien et le chercheur.

Conclusion
L’inflexion des pratiques pédagogiques à la lumière des apports des sciences cognitives est un levier en faveur de l’excellence et de la maîtrise des savoirs fondamentaux. En effet, nous le savons désormais, des phrases prononcées par les élèves telles que « Je n’ai pas de mémoire » ou « Je suis nul en maths » ne sont que des barrières psychologiques dans la majorité des cas et aucunement des freins biologiques réels.

Source :
Berthier, J.-L., Borst, G., Desnos, M., & Guilleray, F. (2018). Les neurosciences cognitives dans la classe. ESF sciences humaines.

Pour plus d’informations sur le contenu des différentes sessions :